« Suite à la Déclaration de Genève du 24 mars dernier, par laquelle notre Président M. Alain Roullier-Laurens et M. Jean de Pingon ont interpellé les puissances signataires du Traité de Paix international de 1947, et le Secrétariat général de l’O.N.U. au sujet de l’abrogation de Turin, une avancée capitale s’est opérée, pour la restauration des droits de Nice et de la Savoie. La presse muette à Nice, comme à l’ordinaire sur ce sujet, a consacré de nombreux articles à cette affaire en Savoie, dans le Dauphiné, en Italie, en Allemagne au pays Basque. Un député français a posé une question écrite au Ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales, un Niçois à contesté la légitimité du tribunal d’Albertville devant lequel il comparaissait pour une infraction routière mineure, et la presse savoisienne continue de relayer les diverses réactions, et certains de ses journalistes sont en contact permanent avec les signataires de la Déclaration de Genève.
M.M. Alain Roullier-Laurens et Jean de Pingon, fondateurs historiques des mouvements de libération de Nice et de la Savoie, étant les seuls interlocuteurs des Pays qu’ils ont interpellé et les seuls en possession des éléments de ce dossier, partiellement rendu public, ont eu des contacts prometteurs, que nous ne pouvons évoquer pour d’évidentes raisons. La Déclaration a Genève a remis la Question de Nice et de la Savoie en lumière. Nous rappelons qu’elle faillit provoquer la réunion d’un Congrès international en 1871. Les éléments nouveaux qu’ont apporté les signataires de la Déclaration de Genève, relancent le débat d’une manière cruciale. Etant au cœur de cette affaire, nous tiendrons les Niçoises et les Niçois informés en temps utile, des développements ultérieurs, qui nécessitent pour l’instant la discrétion absolue.
Nous constatons que certains récupérateurs patentés qui sont demeurés silencieux durant de longues années alors que l’ouvrage de notre Président, Nice demain l'indépendance paru en 2003 déclinait déjà en détail ce qu’il vient de mettre en exergue à Genève, volent aujourd’hui au secours de la victoire, semblant même vouloir s’approprier et expliquer une action à laquelle ils sont tout à fait étrangers. Ces tentatives de récupération prêtent à rire, car n’étant aucunement parties prenantes, à aucun titre et à aucun niveau, ces suiveurs ignorant tout de ce dossier, n’ont pu et ne pourront s’informer qu’en prenant connaissance de nos communiqués. Mais ceci, n’est que très accessoire, car il est notoire que la sous-médiocrité militante se manifeste inéluctablement par une agitation inutile autour des action importantes, dont elle est incapable.
Nous demandons aux Niçois de se regrouper, d’être vigilants, car les prolongements de cette affaire seront nombreux et probablement surprenants. Qu’ils sachent, que Nice désormais a relevé la tête, au sens propre comme au sens figuré. Nous communiquerons toutes informations utiles, dès que les contacts et démarches engagées, auront permis de notables avancées et que les Peuples Niçois et Savoisiens pourront prendre le relais et agir en fonction de nouvelles possibilités. L’année où certains commémorent honteusement le 150e anniversaire de l’annexion, beaucoup d’autres fêterons l’abrogation du traité de Turin. Le combat ne fait que commencer. Issa Nissa ! » fin de communiqué.