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11 mars 2009

11 - Les religions, la lettre, l’esprit et les interprétations

Dans le passé, nous le savons, les religions ont souvent été prétextes à excès, dus soit à leur politisation soit à des interprétations partisanes ou erronées en fonction des moeurs du temps ; du fait de ce passif commun, il serait donc malaisé aux uns de donner des leçons aux autres, bien que là encore le peuple Niçois ne soit pas impliqués dans aucun de ces errements. Examinons maintenant le contexte général actuel dans lequel se place le sujet qui nous occupe. Comme l’écrit Alain Besançon, spécialiste de la question , « pour les musulmans, le Texte (le Coran) est le seul intermédiaire entre l’homme et Dieu, il n’y a aucun magistère interprétatif ». Jeanne-Hélène kaltenbach indique dans La République et l’Islam : « Le Coran est considéré comme d’origine divine, de même que la sunna, rassemblant les hadiths (communications faites par le prophète à son entourage) et ne sauraient faire l’objet d’interprétations.

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Seule une reprise de la réflexion juridique (ijtihâd) interrompue pendant des siècles, serait-elle envisageable et encore ne pourrait-elle porter que sur les sujets que n’abordent pas les textes sacrés ». Les musulmans réfutent la dogme chrétien de la Trinité qu’ils qualifient de « divagation inspirée par Satan, pure démence » et le Centre islamiste de Genève indique « quiconque donne à Dieu des associés, Dieu lui interdit le paradis et son refuge est le feu ». Certains nous assurent que l’Islam est tolérant et qu’il véhicule de précieuses valeurs ; mais ces valeurs s’appliquent à la communauté musulmane, non aux « mécréants » honnis. En outre, il existe différentes approches de l’Islam, puisque les mêmes textes originels interprétés par une école ou une autre, prennent des couleurs différentes. Plusieurs d’entre elles sont fondamentalistes et extrémistes ; elles s’appuient sur « le versant guerrier de la naissance de l’Islam dès la période de Médine » comme il est dit dans la République et l’Islam, ouvrage de référence paru chez Gallimard, qui précise  : « Sa Révélation éclate dans le bruit des batailles, son paradis est à l’ombre des épées ; il emprunte ses paraboles au mouvement des combats, ; pour sacerdoce il a le cimeterre,… ». Les extrémistes s’appuient également sur la sourate 9, verset 30 du Coran : « Les Juifs disent : « Uzayr est le fils d’Allah », les Chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » […] Qu’Allah les anéantisse ». Dans le Coran et à première lecture, nombre de sourates expriment le mépris le plus insultant pour les chrétiens et les non musulmans nommés « mécréants », lesquels sont voués aux pires châtiments à longueur de pages ; personne ne pourra le nier, c’est écrit noir sur blanc, proclamé en chaire dans les mosquées de certains pays, les prêches étant filmés et même diffusé en cassettes audiovisuelles de propagande. Ces textes sont montés en épingle par les intégristes et les musulmans modérés comprendront que les Chrétiens, les Juifs, les Bouddhistes, les animistes, les athées et les autres, n’adhérent pas à un programme prônant leur conversion ou à défaut leur élimination.

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Le problème que posent tous les dogmes et préceptes religieux anciens, sans exception, est le même : comment les gérer au troisième millénaire dans des contextes sociaux, politiques et économiques tout a fait différents de ceux où ils ont été établis et recueillis. Certaines écoles s’attachent au pied de la lettre à la « vérité révélée », d’autres pensent qu’ils ne faut en conserver que les notions philosophiques positives, essence immanente qui dépasse le temps. Pour ce qui est de l’Islam, ces différences doctrinales existent et ne sont pas conciliées, ce qui permet de multiples interprétations. Cette lecture différente des textes permet aux chefs religieux des diverses tendances de prendre des positions radicalement différentes avec les conséquences qui en découlent. Ceci provoque beaucoup de craintes et d’incompréhensions dans les pays qui accueillent d’importantes communautés musulmanes. Comment pourrait-il en être autrement ?

1 - Introduction

2 - Le particularisme du Pays de Nice

3 - L’identité niçoise est toujours debout.

4 - Opposition historique et options diamétralement opposées

5 - Les choix dangereux de la France

6 -Nice, terre d’accueil

7 - Les niçois ne doivent rien à personne

8 - L’affaire de la Grande Mosquée, ne doit pas être le fonds de commerce des politiciens

9 - Les raisons historiques propres à Nice

10 - Beaucoup de Niçois s’interrogent

11 - Les religions, la lettre, l'esprit et les interprétations 

12 - Beaucoup de contradictions

13 - Religion et politique

14 - Chacun a droit au respect

15 - Pourquoi de nombreux Niçois ne veulent pas d’une grande Mosquée en centre ville

16 - La réciprocité doit régir les rapports humains

17 - Accueil, oui, colonisation de Nice, non

18 - Pour conclure

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