Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PAÏS NISSART - site officiel
blogger

00 tradu anglais  00 tradu italien2  00 tradu russe1  00 tradu espagnol

00 tradu allemand  00 tradu chinois  00 tradu portugais  00 tradu japonais

Newsletter
Archives
11 mars 2009

13 - Religion et politique

Il est établi que des factions politiques extrémistes, aujourd’hui comme hier, utilisent l’Islam comme un adjuvant et un instrument de conquête. Certes, au nom de la plupart des religions des horreurs ont été commises au temps de l’obscurantisme. Mais ces scories, peu à peu éradiquées au cours des siècles, ne sont plus acceptables au IIIème millénaire. Les sociétés modernes se sont débarrassés de ces tares et ne veulent surtout pas les voir réapparaître. l’Islam politisé, partout dans le monde devient le support d’une paranoïa guerrière, orchestrée par les extrémistes ; on ne parle que de Djihad, de guerre sainte, de fatwas de mort, d’infidèles qu’il faut châtier, de revanches sanglantes, de grands et petits « Satan », d’attentats suicides qui envoient illico leurs « saint » auteurs au paradis et leurs « diaboliques » victimes en enfer et on a pu lire dans Le message de l’Islam (1997, N°146) dans un article de M. Samardi : « En Occident on voit se constituer de prétendus groupes musulmans, présentant l’Islam comme une religion qui s’incline devant les valeurs occidentales. Plusieurs siècles auparavant, Ibn-é Khaldoun avait dit : « la vraie défaite d’une société devant ses ennemis n’est pas une défaite militaire. La société vaincue est celle qui adopte les us et coutumes de on ennemis ».

---

En Europe des groupes de pression politico-religieux activement soutenus par les pétro-dollars, mettent à profit le laxisme qui gangrène divers pays occidentaux pour faire prévaloir leurs vues et imposer peu à peu sous des prétextes religieux de graves altérations structurelles aux sociétés qui les accueillent ; les politiciens lâches et veules temporisent, mentent, et laissent sans réagir les populations natives face à de très graves problèmes ; cela augure très mal de l’avenir. L’exemple donné par les dirigeants des pays islamistes, lui aussi est probant ; il suffit de prononcer leurs noms, pour voir défiler devant nos yeux un cortège d’horreurs commises au nom de la foi et applaudies frénétiquement par des foules hystériques. Ce contexte délétère pèse d’un énorme poids dans la balance des relations interreligieuses. Les religions depuis longtemps ne rythment plus la vie des nations occidentales ; sous prétexte de respect et de liberté, l’on voudrait imposer à nos sociétés des signes, pratiques et tabous souvent moyenâgeux et soi disant religieux qui sont en contradiction avec notre culture et rebutent le bon sens et la libre pensée. Ces manoeuvres pernicieuses et sournoises, menées par la Cinquième colonne d’un Islam politisé et conquérant qui avance ses pions, sont des agressions, visant à transformer notre société selon les prescriptions islamistes. Les démocrates doivent dénoncer ces menées déstabilisatrices et les combattre ; non pour pénaliser une religion, mais pour défendre notre liberté du danger intégriste et protéger les nombreux musulmans pris en en otages par la politique ; il faut aussi penser à eux, car ils sont dans une situation difficile et montrés du doigts pour des faits qu’ils n’approuvent pas.

---

Il faut savoir en outre, car c’est le fond du problème, que les spécificités de l’Islam en font plus qu’une religion, comme l’indique Mme Kaltenbach dans son ouvrage La République et l’Islam : « Si Tariq Ramadan exhorte les musulmans à pratiquer plus, il décrit lui aussi un islam englobant qui ne saurait se réduire à ses aspects cultuels. Voyons ce qu’il en dit dans son livre Les musulmans dans la société : « de nombreux orientalistes ont relevé que l’une des spécificités de l’Islam était la priorité donnée, dès l’origine, à la réflexion juridique plutôt qu’aux considérations théologiques pure parce que dans son essence, l’Islam mariait la sphère privée et la sphère publique et qu’une recherche de réponses concrètes s’imposaient. Ainsi, l’Islam entre difficilement dans les limites de l’acception du mot « religion ».. ».  Amar Lafsar, recteur de la mosquée de Lille, président de la Ligue islamiste du Nord n’hésite pas à dire : « La loi française ne reconnaît pas la communauté, seulement la citoyenneté. Dans l’Islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais la notion de communauté est très importante car reconnaître une communauté c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors nous pourrons constituer une communauté islamique appuyées sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté ». 

---

Un internaute du forum de Quibla.Com, Nourredine, décrivait ainsi récemment la stratégie que les musulmans doivent adopter : « la priorité est à la mobilisation autour de la pratique, de l’éducation et de la possibilité de respecter les lois islamiques dans toutes les activité sociales et économiques : prier, même au travail ou à l’école, acheter sa maison ou sa voiture en évitant l’usure, pouvoir aller à la Joumpoua (prière collective), même si on travaille, permettre aux soeurs qui portent le voile d’aller à l’école, de travailler, etc.. Il faut aussi mettre la pression sur les municipalités pour aménager les horaires des piscines, revoir les affichages publicitaires dans la ville,etc… » [...] Si Tariq Ramadan aménage un nouveau concept pour parler, non plus de terre de guerre, mais de terre de prédication ou de témoignage, Amar Lasfar, lui, (dans sa conférence à l’Alliance régionale de Nord donnée à Amiens le 9 octobre 1997) a la formulation classique : « aujourd’hui pour nous est de savoir si la France est une terre d'islam ou une terre de guerre »… »

1 - Introduction

2 - Le particularisme du Pays de Nice

3 - L’identité niçoise est toujours debout.

4 - Opposition historique et options diamétralement opposées

5 - Les choix dangereux de la France

6 -Nice, terre d’accueil

7 - Les niçois ne doivent rien à personne

8 - L’affaire de la Grande Mosquée, ne doit pas être le fonds de commerce des politiciens

9 - Les raisons historiques propres à Nice

10 - Beaucoup de Niçois s’interrogent

11 - Les religions, la lettre, l’esprit et les interprétations

12 - Beaucoup de contradictions

13 - Religion et politique

14 - Chacun a droit au respect

15 - Pourquoi de nombreux Niçois ne veulent pas d’une grande Mosquée en centre ville

16 - La réciprocité doit régir les rapports humains

17 - Accueil, oui, colonisation de Nice, non

18 - Pour conclure

Publicité
Commentaires
Publicité