Les bon rapports entre les peuples, les sociétés et les hommes, ont un fondement majeur intangible : la réciprocité. Aux dignitaires religieux qui réclament une Grande Mosquée en centre ville, les Niçois pourraient légitimement poser cette question : que nous répondrait-on si nous demandions la permission d’édifier en Arabie Saoudite une cathédrale dédiée à Sainte Réparate ? La réponse des uns, dicterait ainsi la réponse des autres ; tout serait dit en deux mots. Un référendum pourrait aussi trancher la question mais à la condition que ne puissent exprimer leur opinion que les personnes née à Nice ou y habitant depuis quinze ans au moins et ce, pour d’évidentes raisons : les personnes qui sont mutés à Nice et ensuite repartent ailleurs, ou celles qui y résident momentanément, sont des « Niçois administratifs » durant le temps de leur séjour dans notre ville, comme ils seront ensuite Bordelais, Lillois, Lyonnais ou autre ; ces résidents temporaires sont bien accueillis évidemment, s’ils respectent notre identité, mais ils ne sauraient engager l’avenir de Nice qu’ils vont quitter et avec laquelle ils n’ont pas d’attaches.
1 - Introduction
2 - Le particularisme du Pays de Nice
3 - L’identité niçoise est toujours debout.
4 - Opposition historique et options diamétralement opposées
5 - Les choix dangereux de la France
7 - Les niçois ne doivent rien à personne
8 - L’affaire de la Grande Mosquée, ne doit pas être le fonds de commerce des politiciens
9 - Les raisons historiques propres à Nice
10 - Beaucoup de Niçois s’interrogent
11 - Les religions, la lettre, l’esprit et les interprétations
12 - Beaucoup de contradictions
14 - Chacun a droit au respect
15 - Pourquoi de nombreux Niçois ne veulent pas d’une grande Mosquée en centre ville
16 - La réciprocité doit régir les rapports humains
17 - Accueil, oui, colonisation de Nice, non
18 - Pour conclure