Un aide à l’investissement pour financer le port de Marseille pour au moins un quart ainsi que des renforts de la police nationale. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin il soutient officiellement le tracé Sud-Est du TGC qui passe par Marseille plutôt que celui qui passe aux Nord d’Aix et permettrait de se rendre de Nice à Paris en moins de quatre heures.

Et enfin, il conclut par le bouquet : « Toute mon action en faveur de Marseille sera guidée dans les années qui viennent par un seul objectif : donner à la deuxième ville de France les moyens de jouer un rôle de premier plan, dans l’Union pour la Méditerranée… » !

Mais il enfonce encore le clou dans la plaie : « La capitale française pour l’Union pour la Méditerranée s’appellera Marseille ». C’est une véritable déclaration de guerre à notre économie et à notre projet de capitale méditerranéenne. Voilà donc le remerciement. Les 36 250 abstentionnistes et les 5 494 électeurs qui ont voté blanc au second tour des présidentielles à Nice, avaient donc bien raison.

Les amis de nos ennemis étant nos ennemis, M. Estrosi devient l’ennemi de Nice. Lui qui prétendait que son poste ministériel lui permettait d’aider Nice ! Nous apprenons d’un coup qu’il sera contraint de démissionner s’il était élu et que son ami Sarkozy veut aider Marseille au détriment de Nice ! Le pouvoir central a toujours négligé, abandonné ou trahi Nice.

Nice nourrit plusieurs provinces françaises, elle a été bonne à fournir des soldats et à verser un océan de sang pour défendre des causes qui n’étaient pas les siennes et encore le sénateur français Gervais a traité dans la presse les soldats Niçois de lâches pendant la guerre de 14-18, pour couvrir les fautes des nullards de l’état-major français ! Et Paris nous plante encore le couteau dans le dos… en même temps qu’il nous envoi Estrosi…

Cette élection où est engagé M. Estrosi, ami de celui qui nous plante le couteau dans le dos va nous donner l’occasion de leur rendre la pareille… Nous faisons un appel aux 36 250 abstentionnistes et aux 5 494 personnes qui ont voté blanc le soir du second tour des dernières présidentielles : nou leur suggérons d’aller répondre au coup bas de M. Sarkozy en votant contre Estrosi.