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6 mars 2008

Il fait et dit vraiment n'importe quoi, le motodidacte ! On pourrait dresser un catalogue !

Depuis plusieurs mois, M. Estrosi pour occuper à tout prix la scène dans les médias niçois a orchestré un grand tourbillon rose bonbon de paillettes et de bulle de savon ; mais les fautes qu’il commet à un rythme accéléré ainsi que la chute abrupte de popularité de Nicolas Sarkozy dans l’opinion publique, transforme ce tourbillon de mensonges, de contre vérités et de promesses démagogiques en un véritable typhon. Il risque fort d’être fatal à ses ambitions municipales déjà compromises par le peu de sympathie dont il jouit parmi les Niçois qui se souviennent de ses aventures politiques et commerciales à Nice. Il veut faire croire qu’il est né politiquement sous l’ère Sarkosy, mais son passé niçois lui saute au visage comme un chat enragé. Si les Français ont paraît-il la mémoire courte, les Niçois, non. Ce qui fait dire au Nouvel Observateur : « que l’on ne voit pas poindre une histoire d’amour entre les Niçois et lui ». Ce que l’on voit poindre, c’est une irritation croissante de la population devant des méthodes coloniales ; aujourd’hui, les canonnières sont les médias et les obus sont les sondages. Ceux qui les payent ne font pas cette  dépense pour favoriser leurs adversaires, ce qui les rend d’autan plus douteux.

En peu de temps, nous avons eu droit à la réhabilitation de Napoléon III qui renversa la République dans un bain de sang ; à la paix civile compromise après ses positions va t’en guerre vis à vis des Kanaks ; à son projet de rattachement des Îles Marquises ; à la remise en question du droit du sol à Mayotte. Mais la scandaleuse location d’un jet privé qui a coûté 138 000 euro aux contribuables pour boire une coupe de champagne avec Nicolas Sarkozy, à fait déborder le vase d’autan que s’il s’en était excusé dans un premier temps, il a cru bon, reprenant du poil de la bête de prétendre ensuite qu’il n’avait fait que remplir une mission officielle. Comme Edith Piaf, il ne regrette rien…et encore moins d’avoir dilapidé de l’argent qui n’est pas le sien, mais le nôtre.

Ses déclarations dans le monopole de presse Niçois appartenant depuis peu à son ami Hersant, sont renversantes : « ce qu’il y a de plus difficile dans l’action politique, c’est de faire des choix ! » M. de la Palisse n’aurait pas mieux dit, car tout être humain, dès qu’il a un brin de conscience et durant toute sa vie est contraint de faire des choix cent fois par jour… il a affirmé ensuite que le maire de Nice n’avait pas versé un centime pour l’entretient des écoles depuis dix ans…Plus le mensonge est gros plus il passe disait un triste sire, mais ce mensonge là mérite la palme car un enfant de dix ans n’y croirait pas, d’autant que le maire a consacré d’énormes sommes aux écoles et qu’il en a donné le détail au centime près. L’Express nous apprend ensuite sans être contredit par l’intéressé, qu’il aurait confié à ses intimes : « Peyrat est cuit ; on peut le débrancher si l’on s’y prend habilement » ; propos d’autant plus qu’alarmants que le prétendant à la mairie de Nice semble ainsi inaugurer une politique « d’euthanasie politique » de ses concurrents, avis aux amateurs ! Pourvu que les adultes handicapés dont le Conseil général dont il est président baisse sans cesse l’allocation ne soient pas traités aussi expéditivement.

Ensuite le candidat Estrosi annonce « qu’il veut réinscrire en lettres d’or sur le fronton de la mairie le mot d’honnêteté » à des Niçois médusés qui, pour beaucoup, se souviennent fort bien avoir lu dans L’événement du jeudi  n° 143 du 29 juillet 1987 qu’il s’était rendu coupable d’une fraude fiscale sanctionnée par un redressement de 4,8 millions de francs « … Christian Estrosi qui siège aussi au Conseil général des A.M. se voit infliger par le fisc d’un redressement de 4,8 millions de francs. Une affaire qui pétarade, malgrès les silences de la presse locale […] le problème c’est que le champion était plus habile à négocier les virages que les méandres des affaires. Il confondait  notamment ses frais personnels et ceux de sa société. En 1984, il se fait allouer par celle-ci 150 000 F pour sa campagne aux élections cantonales. Le fisc découvre aussi un chèque de 300 000 F à son profit sans raison précise et une facture émanent d’une société new-yorkaise, faisant état d’une dépense de 17 340 F. Estrosi explique qu’il s’agit des frais d’une course courue à Indianapolis pour le compte de Pernod. Pernod répond qu’elle n’a jamais eu vent de cette compétition. Depuis l’affaire semble faire du surplace. Estrosi s’est pas mal agité embrayant la cinquième jusqu’au ministère du Budget. Les services d’Alain Juppé ont reconnu le bien-fondé du redressement sans pour autant appuyer sur l’accélérateur judiciaire. Il y a déjà tellement de salades à Nice !»

Tiens, tiens, celui qui prétend incarner la « nouveauté » siégeait déjà au Conseil général et connaissait déjà Alain Juppé (qui s’est plus tard illustré comme on sait) en 1987, voilà 21 ans ! Sa « nouveauté » politique est donc très relative et le « changement » promis semble fort…compromis car on n’efface pas en un mot vingt et un ans d’habitudes… Nous attendons les explications précises de M. Estrosi et ses éventuels démentis motivés. Nous les publierons volontiers pour rassurer le public, car personne ne veut tuer le petit cheval ou plutôt le petit motard, mais pour la devise « honnêteté » en lettre d’or sur le fronton de la mairie, c’est râpé !

D’autan plus râpé que bien plus tard les Niçois ont pu lire dans le monopole de presse (à qui certains ne donnaient pas encore le sobriquet « d’Estro-Matin » et qui n’appartenait pas encore à son copain Hersant) : « Scandale du Golf de Nice : M. Estrosi et son épouse mis en cause ; les noms du député des A.M et de sa femme apparaissent dans la plainte avec constitution de partie civile du Conseil général pour le détournement de 750 000 F… » Depuis l’affaire est enterrée par le Conseil général et la justice à cent mètres sous terre avec des tonnes de rochers dessus ; M. Estrosi et son épouse sont censés n’êtres pas coupables et ils l’affirment… Mais on a toujours pas retrouvé cet argent public et surtout qui en est le receleur ou la receleuse. Et on se garde bien de les chercher : 750 000 F, voyons ne mégotons pas, c’est une babiole…

Si notre candidat s’est assagi, repenti de toutes ces petites mais désagréables légèretés, s’il donne maintenant discrètement aux bonnes œuvres, et qu’il tient tellement à placer la devise « Honnêteté » au fronton de la mairie, en cas de victoire électorale, il semble que les « lettres d’or » soient quand même indécentes, il pourrait pour économiser nos deniers se contenter d’un calicot en carton et de lettres peintes. La pluie aidant, on y penserait plus au bot de six mois et il aurait tenu sa promesse.

Il continue en prétendant qu’il veut faire bâtir sur le site Sulzer un fabuleux Musée qui accueillerait une fondation prestigieuse actuellement exposée dans un palais de Venise, puis un mois plus tard, virage à 180°, qu’il veut faire édifier un palais des congrès sur le même terrain… Demain qu’inventera-t-il pour faire du battage ? Peut-être proposera-t-il d’y installer un zoo ? ou un Golf à mille trous ? Il prétend ensuite que le maire va ruiner la ville avec la nouvelle mairie qui coûterai 300 million € alors que la délibération du conseil municipal en date du 14 septembre 2007 fait ressortir qu’elle ne coûtera que 55 million €, le surplus concernant un grand parking, une salle de sports, des jardins et divers aménagements de proximité. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin il indique encore « qu’il veut des assistantes sociales pour porter assistance aux victimes »… alors qu’il y en a déjà et que depuis 2000 la compétence dans ce domaine appartient au Conseil général qu’il préside, et qu’il lui était donc loisible d’en mettre à disposition du public deux fois plus s’il le souhaitait… Lapalissade encore, il annonce encore que s’il était maire, « tout élu compromis dans une affaire de corruption serait immédiatement démis de ses fonctions », ce qui est évidemment imposé par la loi. Pour marquer les esprits, tous les membres de sa liste se sont engagés à démissionner en cas « d’indélicatesse »… ce mot doucereux est le pendant de « sauvageon » dans la langue de bois des politiciens. Ce bel engagement à propos des « indélicatesses » a-t-il effet rétroactif ?Si c’était le cas une revue de presse de ces vingt-cinq dernières années, montrerait à l’évidence qu’il risque d’ores et déjà d’avoir des blancs sur la liste avant même l’élection… Peut-être même faudrait-il changer de tête de liste.. Mais le temps est une machine à laver les mémoires et les indélicatesses. Croyons donc à sa bonne foi pour s’éviter les maux d’estomac. Mais ne lui donnons pas les clefs de la caisse !!

Ne s’arrêtant pas en si bon chemin dans les effets d’annonce, il prétend que le maire laissera un « champ de ruines à son successeur »… juste au moment où la revue financière Challenge du 21 février 2008 indique le contraire : « les Niçois n’ont pas à se plaindre, les taux des taxes d’habitation et foncières n’ont pas bougé depuis 2001, un cas rarissime dans les grandes villes… les comptes depuis 2001 sont marqués par un désendettement significatif ce qui permet à Nice de figurer parmi les villes de 100 000 habitants les moins endettées ; la ville est l’une de celle qui tient le mieux ses prévisions budgétaires ». Et quand le maire convoque un conseil municipal pour faire voter une mesure en vue de la réalisation du grand stade, il crie au « hold-up démocratique » ! Alors que lui-même promet qu’il ferait le grand stade en deux ans s’il était élu, ce qui, disons-le au passage, fait fi royalement des contraintes techniques et juridiques ; on peut logiquement en déduire que le projet du grand stade est un hold-up si le mire actuel veut le réaliser et une bénédiction si c’est lui qui fait de même. Les Niçois croyaient pourtant qu’il était plus versé en compétition de moto et de Golf que de football. Laminé dans le sondage du forum de l’OGC Nice, il ne semble pas avoir convaincu les footeux de son amour pour le ballon rond et pour les supporters que son ami Sarko a fort maltraités quand il était à l’Intérieur. Il faut rappeler que ce dernier a fait ficher au grand banditisme (!) les interdits de stade, alors que des petits voyous qui ont à leurs actifs des délits par dizaine ne le sont pas…

Il prétend encore que la sécurité est mal assurée à Nice, alors qu’elle est du seul ressort de l’Etat et que les policiers municipaux n’ont qu’un statut de gardes champêtres. De surcroît son mentor, naguère ministre de l’Intérieur avait l’occasion de sécuriser Nice, alors que l’on a laissé au maire et donc au Niçois, le soin de payer les caméras de surveillance, leur installation et le personnel qui les visionne. Il faut ensuite selon lui décharger les policiers municipaux des tâches administratives, pour les mettre sut le terrain… Et si ont parvenait à les mettre tous jusqu’au dernier sur le terrain, il faudrait encore leur attribuer le statut d’officiers de police judiciaire… ce à quoi l’Etat, très jaloux de son pouvoir régalien n’a jamais été et n’est pas disposé à faire…ce qui conduirait nos policiers municipaux a être traduits souvent en correctionnelle s’ils s’avisaient d’usurper le pouvoir judiciaire dont ils ne disposent pas. Quant à la multiplication des commissariats dans les quartiers, c’est à l’Etat de les installer, mais il n’a plus un sou… Il devrait le savoir puisqu’il est secrétaire d’Etat. On pourrait remplir une page de ses mensonges, approximations et contrevérités.

Cette foire du n’importe quoi, qui est une insulte à la raison et au bon sens, est voluptueusement, sirupeusement assaisonnée, commentée et relayée par un monopole de presse niçois complaisant jusqu’au sacrifice de sa crédibilité sur l’autel du sous-ministre des cocotiers ; cela commence à indisposer très sérieusement la plus part des Niçois qui ont une cervelle dans la tête et non une boîte de petits pois… Au moment où le motodidacte décline ces balivernes électoralistes bas de gamme, les Niçois ont bien d’autres problèmes dont il ne dit pas un mot, alors qu’il siège pourtant au gouvernement : l’Institut national de la Consommation annonce 48% de hausse des produits de consommation courante, 8 830 postes dans les lycées et collèges seront supprimés cette année, la balance commerciale est déficit de 39 milliards et tout à l’avenant.. Et M. Estrosi annonce aux Niçois des projets qui sont irréalisables ou que l’on ne pourra pas financer, sauf à doubler les impôts locaux.

Mais le faiseur de miracles va plus loin encore dans la démagogie, en prétendant instituer à Nice des « comités de voisins vigilants » chargés de la surveillance des quartiers… Cela rappelle les heures sombres de l’occupation, les polices politiques des dictatures et du S.A.C. composé en majorité de repris de justice, qui a sévi en France… de quel droit une minorité de citoyens choisis pourraient ils disposer d’un pouvoir régalien appartenant à la collectivité toute entière et exercé par l’Etat en son non ? Les « voisins vigilants » on les connaît ces bons apôtres ! On connaît aussi le résultat de l’incitation à la délation : 40 000 lettres anonymes découvertes dans les archives de la Gestapo à Paris, à la Libération… Mais celui qui a choisi d’aller s’incliner en Angleterre sur la tombe d’un dictateur déchu, le jour même où l’on fêtait les droits de l’Homme, n’est plus à cela près… Bella roba…

La conclusion de tout cela, c’est que le ministre-candidat est bien beau, bien gentil, avec ses cheveux gominés, son éternelle jeunesse, due en grande partie au travail de PAO, et ses corbeilles de promesses, mais il serait un danger certain pour notre économie, notre identité et notre avenir. En 1993, le Conseil général avait 93 millions d’euros de dette, aujourd’hui sous la houlette de M. Estrosi, la dette s’élève à 542 millions, les « cadeaux » de M. Estrosi vont coûter très cher aux contribuables ! Non, Nice n’a vraiment pas besoin d’un maire de cet acabit, elle ne s’en relèverait jamais.   

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