M. Gérard Coletta et les Editions Serres ont été cités devant le tribunal correctionnel de Nice, accusés de diffamation publique. Il est reproché à M. Colleta d’avoir fait, il y a quelques mois, sur le site Internet des Editions Serres, un amalgame pouvant laisser croire qu’un candidat potentiel à la mairie avait été condamné pour avoir injurié le maire en place.

Cet amalgame aurait eu pour but évident de discréditer le plaignant auprès des lecteurs du site des Editions Serres. Très curieusement, le monopole de presse n’à pas soufflé mot de la citation de M. Gérard Coletta et des Editions Serres devant le tribunal correctionnel de Nice. Rappelons que les Editions Serres éditent beaucoup d’ouvrages en partenariat avec le conseil général des A-M et les institutionnels, bénéficiant ainsi largement des fonds publics.

Pas un seul mot donc dans le monopole de cette citation devant le tribunal correctionnel alors que les journalistes ou stagiaires employés par ledit monopole hantent le palais de justice, à l’affût de tout prétexte leur permettant d’écrire des articles à sensations, parfois plus que sujets à caution.

Cela est la preuve que l’information relayée par le monopole de presse niçois est très sélective et semble répondre à d’autres critères que l’information impartiale du public. Ceux des Niçois qui ne le savaient pas encore doivent être avertis afin de chercher  leurs informations ailleurs. Le monopole de presse niçois n’est pas un organe officiel, comme certains ont tendance à le croire du fait qu’il règne seul à Nice sur le marché, mais avant tout un support de publicité ; il est donc tout à fait libre de ne pas informer ses lecteurs de certains faits ou évènements, mais le Niçois sont libres d’en tirer toutes conclusions.

Les Nouvelles Niçoises, octobre 2007

M. Alain Roullier, président de la Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises (L.R.L.N.) et récent candidat dans le 1er canton de Nice qui avait assigné M. Gérard Coletta, des éditions Serre pour diffamation publique avait déjà obtenu gain de cause devant le tribunal correctionnel de Nice. M. Coletta avait interjeté appel de cette décision, mais il vient de se désister de son appel. La condamnation de M. Coletta pour diffamation envers M. Alain Roullier devient donc définitive.

 Les Nouvelles Niçoises, mai-juin 2008