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22 novembre 2006

Menica RONDELLY

Menica_Rondelly

François, Dominique RONDELLY, dit Menica Rondelly

Nice, 6 janvier 1854 – Nice, 26 juin 1935

Chansonnier et journaliste de langue niçoise. Lycéen pendant la guerre de 1870, il s’engage et participe aux combats de Dijon sous les ordres de Garibaldi. La paix revenue, il est employé au Tribunal, puis représentant de commerce après son service militaire en Algérie.

En 1908, il entre à la Bibliothèque Municipale puis devient administrateur-bibliothécaire au Musée d’Histoire naturelle en 1912. Il commence vers 1895 à écrire des chansons en niçois, souvent sur des airs de valse, suivant la mode de la Belle Epoque (Li Mieù cansoun e souveni, 1902, Li Cansoun de la mieù soufieta, 1904). D’abord vendues au coin des rues par des chanteurs ambulants, elles lui confèrent une grande popularité. Rondely excelle dans la chanson de carnaval, obtenant le Ier Prix du Comité des Fêtes quinze fois en vingt ans (1903-1923).

Sa « sérénade » A la mieù Bella Nissa (créée au Politéama en 1903), devenue Nissa la Bella, sera considérée comme l’hymne niçois. Le 10 juin 1900, Menica fonde La Ratapignata, hebdomadaire en niçois « satirique, humoristique, artistique et littéraire » qu’il fait vivre jusqu’en 1911. Il rédige contes, chansons et anecdotes, donne libre cours à son humour grivois et aussi à sa générosité, prend à plusieurs reprises des initiatives philanthropiques, commente l’actualité. On le salue bientôt du titre de « barde nissart ».

Fidèle à Garibaldi, il effectue un pèlerinage sur sa tombe (De Nice à Caprera, 1902) et adhère à l’Union Garibaldienne. Républicain convaincu et défenseur des ouvriers, il prend parti dans les luttes sociales. Il se fait avec panache l’avocat des intérêts économiques de la population niçois, de la langue et des traditions niçoise : édition du texte du presèpi (1901, 1911, 1919, 1927-1928), participation à la fondation de l’Acadèmia Rancher (1903), restauration avec Léon Barbe des mai de quartier et du festin dei cougourdoun ( vers 1904-1905), création du Comité niçois d’initiative pour la rénovation de toutes les traditions locales (1911), érection du monument à Catherine Ségurane (1923), etc.

Par ses écrits, son action, son rayonnement, Menica Rondelly a su entretenir chez les Niçois la fierté de leur langue et le sentiment de leur identité.    

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